La frustration c'est de l'éducation. En tant que telle elle n'apprend pas grand chose. Il n'en demeure pas moins que l'apprentissage de cette gestion émotionnelle est incontournable et fondateur. Il n'est pas nécesaire de répéter indéfiniment les situations frustrantes, la vie en est jalonnée.
"Nos enfants ne passeront qu’un court moment de leur vie à nos côtés, dans l’environnement que nous aurons choisi pour eux. Puis, quand leur cerveau sera suffisamment mature pour gérer la frustration, ils feront leurs propres choix et décideront...

... de leur mode de vie et de consommation. Leur intelligence émotionnelle sera alors suffisamment développée pour espérer se faire aimer pour ce qu’ils sont, et non pour ce qu’ils ont [...]
On sait aujourd’hui que les enfants n’ont pas les capacités cérébrales pour affronter la frustration...

Face à un marketing proposant sans cesse de nouveaux jouets et de nouvelles friandises, comment aider les tout-petits à gérer leurs émotions et leurs désirs ?

Les neurosciences viennent confirmer ce qu’intuitivement nous savions déjà : le cerveau du petit enfant n’est pas suffisamment mature pour affronter la frustration en toute sérénité. Là où la plupart des adultes sont (théoriquement) capables de prendre une saine distance émotionnelle par rapport à l’objet d’un désir, l’enfant est submergé par une tempête hormonale qu’il n’est pas en mesure de maîtriser. Ce fameux « caprice », où l’enfant se jette par terre en hurlant, a longtemps été interprété comme une stratégie de manipulation des parents. Au XIX^e siècle, ces accès de rage étaient assimilés à une manifestation du démon, qu’il s’agissait de mater le plus tôt et le plus vigoureusement possible.

Heureusement, ces conceptions ont évolué. La plupart des pédagogues s’accordent aujourd’hui sur le fait que les parents doivent accompagner l’enfant dans la gestion de la frustration, afin qu’il établisse progressivement les connexions neuronales lui permettant de faire face au « non ». Concrètement, cet accompagnement peut prendre la forme d’une attitude ferme, douce et bienveillante."

Marguerite de Larrard Enfants : affronter la frustration

"Du lat. class. frustratio « action de mettre dans l'erreur, de tromper », « déception, désappointement »." cnrtl.fr/etymologie/frustration

"Lorsque nous sommes frustrés, nous pouvons éprouver de l'irritabilité, de la colère, de la tristesse, de l'impuissance ou du découragement. Ces émotions peuvent être temporaires et disparaître rapidement, ou elles peuvent s'accumuler et persister plus longtemps si la source de la frustration persiste. Il est important de reconnaître et de gérer sa frustration de manière saine.

pour faire face à la frustration :

1. Prendre du recul : Prenez quelques instants pour vous calmer et évaluer la situation de manière objective.

2. Identifier les causes : essayez de comprendre ce qui cause votre frustration. Est-ce quelque chose que vous pouvez contrôler ou est-ce hors de votre portée ?

3. Exprimer vos émotions : Parlez à quelqu'un en qui vous avez confiance ou écrivez vos sentiments dans un journal. L'expression de vos émotions peut vous aider à vous sentir soulagé.

4. Trouver des solutions alternatives : Si vous rencontrez un obstacle, recherchez des solutions alternatives ou des moyens de contourner la situation.

5. Apprendre de l'expérience : Voyez la frustration comme une occasion d'apprendre et de grandir. Cherchez les leçons que vous pouvez tirer de la situation.

6. Prendre soin de soi : Pratiquez des activités qui vous étendent et vous permettent de vous sentir mieux, comme faire de l'exercice, méditer, lire un livre ou passer du temps avec des amis.

7. Fixer des objectifs réalistes : assurez-vous que vos attentes sont réalistes et adaptez vos objectifs en conséquence.
   

La frustration fait partie intégrante de la vie, mais en développant des compétences d'adaptation et en adoptant des approches positives pour la gestion, nous pouvons minimiser son impact sur notre bien-être et notre bonheur global."

ChatGPT 10 07 2023