Accueil
"La notion d’accueil est en lien avec l’écoute et l’observation ; il paraît évident qu’elle soit présente dans la posture que prendra l’instance d’orientation ou de placement pour les personnes en situation de handicap, en difficulté sociale… Ceci présuppose que ces prescripteurs aient une véritable connaissance des lieux d’orientation, de leur projet d’établissement ou de service, de leurs prestations identifiées, de leurs missions et de leurs fonctions.
Pour le service social, le travailleur social ne peut se limiter à un exercice de technicité, qu’il soit éducatif, psychologique, médical ou judiciaire. Cela suppose, dans un cadre fixé, une écoute attentive afin de pouvoir proposer une réponse adaptée à la demande ou à la situation de l’usager en difficulté sociale. Cela suppose aussi le respect de la personne, de son histoire, de son intimité, ainsi que la promesse de confidentialité des propos qu’elle nous tient, cette confidentialité ne pouvant être livrée que par l’intéressé lui-même pour une meilleure résolution des problèmes pour lesquels il nous a sollicités.
Les lieux où les personnes sont accueillies doivent participer de ce respect et de cet intérêt. Il ne s’agit ni d’un lieu « tape à l’œil » qui mette mal à l’aise ceux qui s’y trouvent, ni d’un lieu morne et triste comme les parloirs d’une prison ou les couloirs d’un hôpital. Le mobilier, la décoration, tout doit concourir à mettre à l’aise celui qui s’y rend.
Aller à la rencontre
Dans ce cas, une prestation est mise en place au bénéfice et auprès d’une personne ou d’un groupe de personnes qui ne demandent rien. Il revient au travailleur social de mettre en œuvre les moyens permettant la rencontre avec cette personne ou ce groupe. L’usager, ici, ne déclenche pas la prestation. Pour diverses raisons, qu’il s’agisse de son ignorance, de conduites d’évitement, de sa conviction que rien n’existe pour répondre à ses besoins et à ses souffrances, il n’y a pas de demande de sa part. En face, l’offre n’est pas toujours repérable : ni bureau ni enseigne. Il appartient au travailleur social de la faire connaître des personnes, en la leur amenant là où peut se produire la rencontre.
C’est le cas de la prévention spécialisée
En allant à la rencontre des jeunes, les éducateurs de prévention spécialisée créent les conditions d’une reconnaissance réciproque et d’une confiance qui permettent la construction et le développement d’une relation éducative.
Dans cette approche, l’offre relationnelle précède la demande, qui n’existe pas de façon élaborée chez de nombreux jeunes en souffrance ou en déviance. Les jeunes qui sont en conflit avec l’adulte, en transgression de la loi, à distance des institutions ou les utilisant de façon consommatoire sans réaménager leur perception d’eux-mêmes et leur rapport aux autres et au monde, qui vivent dans la désespérance, expriment trop souvent de façon brute et directe leurs besoins. Il s’agira de leur permettre d’élaborer une demande par un travail de socialisation considérable, peu visible, et dont la durée est imprévisible.
C’est aussi le cas de l’urgence sociale
L’approche de l’urgence sociale se distingue, dans les faits, du modèle de la définition médicale de l’urgence. Certes, l’état de la personne « à la rue » est critique. Certes, l’action devrait pouvoir s’enclencher d’urgence auprès d’elle. Mais, en fait, cette intervention sociale dite d’urgence ne se déclenche pas dans l’immédiateté d’une détérioration accidentelle de la situation de la personne. Elle n’intervient que bien après qu’un lent processus de destruction a fait son œuvre. Elle ne peut viser raisonnablement aucun retour à l’état antérieur pour les personnes ainsi secourues, même au prix de longues années de réinsertion.
Concernant la technicité du geste, toutefois, une forme spécifique au champ de la réponse à l’urgence sociale semble en voie d’élaboration par les équipes concernées. Nul ne s’étonnera qu’elle se réaffilie aux techniques traditionnelles du travail social de prévention spécialisée, car la gestuelle des intervenants sociaux, de quelque origine qu’ils soient, doit se conformer de la même façon aux particularités de cette rencontre à la rue afin qu’il y ait relation possible.
C’est encore le cas, quoique sensiblement différent, de l’aide à domicile
La posture des professionnels constitue, elle aussi, une démarche de rencontre par laquelle il faut « aller vers la personne » dans son milieu de vie, au cœur de son intimité, sans regard inquisiteur. Le professionnel peut embrasser d’un coup d’œil l’univers de la personne qu’il rencontre à son domicile. L’objet de son intervention lui devient ainsi plus apparent et plus compréhensible, tant il est vrai que l’environnement de la personne reflète souvent ses difficultés, ses manques, et met en valeur les situations d’inconfort les plus diverses. Autour et au-delà de l’acte codifié qui est attendu (toilette, emplettes, portage…), le travailleur social à domicile dispose d’une marge d’intervention complémentaire qu’il lui revient d’évaluer et de mettre spontanément en œuvre (laver la vaisselle qu’il voit traîner en faisant la toilette, aider à déballer et à ranger les emplettes qu’il amène, arroser les plantes vertes à l’occasion d’un portage…). Ce supplément d’intervention concourt à une meilleure efficience de l’acte codifié. La détente physique d’une toilette est sans nul doute plus appréciable sans la proximité des reliefs de repas sur un plateau non débarrassé. Quelle que soit la qualité de ces actes, ils ne prendront valeur d’actes de travail social que compris dans une relation d’écoute, de parole, de pensée entre le travailleur social et la personne aidée.
Voici donc notre usager (enfant, adolescent, adulte) entré dans une démarche dont nous avons minutieusement préparé les prémices.
Nous savons que cette démarche est un début, et que le temps va parfois être long, en tout cas le plus souvent différent d’un usager à l’autre, pour que de cette relation naisse un résultat sous forme de projet de vie, projet de soins, prise en charge et conscience de soi-même. C’est le début d’un processus, c’est-à-dire un enchaînement ordonné de faits ou d’actions répondant à un certain schéma et aboutissant à un résultat. Il s’agit d’un mouvement, d’une dynamique où nous intervenons à notre place et dans notre rôle, mais dont le déclencheur se trouve dans le sujet lui-même. Notre maillon n’est pas indépendant de ce qui s’est joué avant (ni d’ailleurs de ce qui se jouera après notre action), et pour pouvoir être utile, il doit se situer dans la continuité du parcours que nous accompagnons.
Accompagner, c’est partager (le compagnon est celui avec lequel nous partageons le pain). C’est, selon le Petit Robert, « se joindre à quelqu’un pour aller où il va, en même temps que lui ».
L’accompagnement vise à donner à la personne (ou à lui rendre) la maîtrise de sa propre vie. De manière sous-jacente, ce qui est recherché au travers du processus d’accompagnement, c’est la place de chacun dans la société à conquérir ou à reconquérir. L’accompagnement se fonde sur une relation orientée vers le « faire ensemble », c’est-à-dire une posture d’échange et de partage de l’accompagnant et de l’accompagné, mais aussi une démarche volontaire des personnes accompagnées (capacité d’engagements réciproques). L’accompagnement mise donc sur les capacités des personnes à développer leurs ressources propres, leurs capacités d’initiatives et de choix. Il nécessite que soit reconnu un facteur important : le temps. Le temps n’est pas prévisible au départ : le temps de comprendre, de choisir, d’associer, de construire. Le temps pour que l’accompagnement puisse conduire chacun à un contrat avec lui-même. C’est parce que le contrat de séjour est trop inscrit dans la durée que nous préférons la notion de contrat d’accompagnement qui s’étire différemment selon les personnes et les circonstances. Mais un tel contrat suppose un certain nombre d’évaluations au cours du processus.
Le csts a déjà écrit sur l’évaluation Rapport du Conseil supérieur du travail social, Mise en œuvre…. Empan y a consacré deux numéros Empan, n° 9, octobre 1992 ; n° 10, février 1993, L’évaluation.. Nous nous sommes donc contentés d’en rappeler les éléments principaux, en essayant, à partir d’un entretien avec Jacques Ardoino Jacques Ardoino, professeur émérite à Paris-VIII en sciences de…, de différencier l’évaluation de la démarche qualité.
La démarche qualité est une démarche d’origine industrielle qui se propose d’étalonner la qualité d’un produit à partir d’un référentiel stable qui énumère ses constituants, leurs qualités respectives, les traitements qu’on leur fait subir. Cette stabilité en fin de production devant produire un indice de satisfaction qui garantit la réussite de la commande et donc de sa vente, au moins pour une période donnée. C’est la définition du produit attendu qui détermine la qualité attendue, et toute infraction dans la démarche de production peut entraîner la responsabilité civile et même pénale du producteur. Celui-ci peut aussi se retourner vers les salariés qui auraient commis une infraction dans la démarche attendue. Certes, il peut y avoir des incidents, des imprévus, des impondérables, mais ils sont rapidement rectifiables et rectifiés. Car le produit attendu appartient au monde des choses.
Que peut-on dire autour des services aux personnes ?
– Le service est humain.
– Il appartient au monde de l’existence.
– Il concerne des personnes, donc des sujets humains qui en attendent des effets personnalisés donc divers.
Les interventions qui mobilisent le regard, l’empathie ou le sourire d’une aide-soignante, d’un assistant social, ou d’un éducateur à l’égard de la personne qu’ils accompagnent, peuvent être considérées comme contribuant à la qualité du service rendu. Il ne sera jamais possible de les nommer, au risque de tomber dans le factice, le simulacre, l’artificialité, ce dont témoignent des formations un peu rapides. Le geste, la mimique ne peuvent jamais remplacer le ressenti de l’instant manifesté. Il en est de même de l’état d’esprit, de l’humeur de celui qui reçoit.
En voulant faire des référentiels de tout, on cherche à rassurer, à partir d’une épuration de la complexité de l’existence.
Ceci étant, et parce que nous pensons que les évaluations sont indispensables, nous considérons que les procédures telles que nous les recommande la loi du 2 janvier 2002, sont à prendre en considération. Elles permettent aux praticiens d’évaluer la validité de leurs informations, de leurs recommandations, de leurs services, aux usagers de suivre la progression, aux autorités d’en apprécier la qualité et l’efficacité. Nous avons pris le temps de les analyser, d’en faire des tableaux qui puissent en faciliter l’exécution. C’est dire que nous ne les considérons pas comme mineures. Mais elles sont secondaires à l’action. Ce sont des moyens individuels et collectifs de vérification du travail. Elles n’en sont pas la finalité.
Quelques considérations sur la sexualité de la personne handicapée viennent, en fin de course, compléter ce rapport. Cela nous avait été demandé en séance plénière par la ministre qui présidait le conseil. Ces observations situent le problème, sans le traiter vraiment. Nous avons conscience qu’il aurait fallu un groupe de travail sur ce seul thème. Mais il faudrait sans doute, et surtout, que des groupes de recherche puissent, sans tabous, en analyser les éléments réels, ainsi que les résistances et les incohérences qui existent autour de cette question. Un jour viendra où il sera peut-être possible d’en faire un objet de travail véritable, sans que quiconque en soit choqué.
De ce long travail d’élaboration, d’échanges, de présentations, et d’investigations, nous avons retenu onze recommandations. Nous les avons présentées d’une manière courte en indiquant, par l’utilisation du verbe à l’infinitif, notre volonté de les voir se transformer en actions.
Les recommandations, les voici. Nous les avons regroupées selon trois axes :
Celles qui concernent tous les niveaux de l’action : de la décision, de la prescription à la mise en œuvre et à la réception. Elles ont une portée générale et touchent aussi bien les politiques que les administrations, les organisations, les pratiques, et les usagers eux-mêmes.
Garantir et faire respecter les droits
– Droit de l’usager au respect de sa dignité, de son intégrité, de sa vie privée, de son intimité, de sa sécurité.
– Droit au libre choix (sauf décision de justice) entre des prestations à domicile ou une admission en établissement.
– Droit à un accompagnement personnalisé de qualité respectant son consentement.
– Droit à la confidentialité des informations le concernant.
– Droit à l’accès à toute information relative à sa prise en charge.
– Droit à sa participation à son projet d’accompagnement, à son suivi, à son évaluation, à sa reformulation.
« Chez moi, je ne m’entends pas avec mes copains. Ils me traitent de handicapé, de mongol, des mots comme ça. Ici, les copains c’est différent. Ils sont gentils. Je m’amuse bien avec eux. »
Chacun de ces droits a besoin d’être parlé, débattu, clarifié à tous les niveaux de l’action.
Oser dénoncer sans acrimonie, mais sans restriction, les dysfonctionnements de nos services et de nos institutions
Reconnaître nos imperfections ne doit pas nous conduire à les justifier. Notre témoignage doit être solidaire de ceux que nous « accompagnons ».
Lutter contre l’hégémonie de la logique marchande et de son langage
Demander que soit appliquée à tous les usagers la pratique du respect de la personne ne peut, à notre sens, coïncider avec un langage marchand qui regroupe ces mêmes personnes dans un « lot » dont peuvent se porter acquéreurs des entreprises de services. Les usagers n’appartiennent pas au monde des choses, mais au domaine du vivant.
Veiller à ce que les enjeux politiques n’instrumentalisent pas les droits des usagers
Dans le souci de prévenir les risques inhérents à la vie en société, certains sont tentés de restreindre les droits des personnes que leurs origines, leurs difficultés sociales, des souffrances psychiques et autres « anormalités » rendraient susceptibles de commettre des infractions.
D’aucuns iraient jusqu’à recommander de signaler aux autorités les jeunes enfants dont l’observation d’une agitation jugée trop importante peut faire penser au début d’une conduite délinquante, et les adolescents dont les comportements délictueux sembleraient déterminants de leur avenir d’adultes. Pourtant le principe de non-discrimination est inscrit dans notre Constitution, et nous savons que toute pratique éducative et sociale se confronte forcément à certains risques.
Promouvoir la reconnaissance de l’opposabilité
L’opposabilité est le « caractère d’un droit, d’un moyen de défense que son titulaire peut faire valoir contre un tiers ». Mais pour pouvoir mettre en œuvre l’opposabilité, il convient que l’objet concerné par cette opposabilité soit un objet de droit, une chose « jugeable », attestée par un texte législatif.
Si tous les droits – quel que soit leur objet – sont en principe opposables aux tiers, les droits fondamentaux se révèlent plus déclaratifs et d’intention que réels, et nombreuses sont les impasses de leur applicabilité dès lors que le contexte économique, politique global et/ou local vient contredire ce que ces droits énoncent.
Pour qu’il n’y ait pas seulement intention, et en cas de réponse insuffisante ou parcellaire, les droits fondamentaux et les lois sociales devraient trouver une réelle effectivité et donner lieu à la mise en œuvre des conditions de leur opposabilité.
Celles qui concernent particulièrement les pratiques professionnelles et les organisations dans lesquelles elles s’exercent
Adopter une posture de connaissance mutuelle à tous les niveaux
Une bonne connaissance du schéma départemental des établissements et services est nécessaire avec des informations tenues à jour, chaque département ayant à cœur de connaître celui des départements limitrophes, de façon à réguler progressivement la demande et l’offre. Puisque décentralisation il y a, faisons en sorte que sur chaque territoire il y ait également le personnel qualifié nécessaire, tout en ne laissant pas seulement le hasard et la bonne ou mauvaise fortune donner pleine satisfaction à certains usagers en frustrant les autres, ce qui suppose réellement une régulation de l’État.
Si l’on veut que les droits des usagers soient respectés et, au-delà des droits, que leur personne entière soit respectée, car c’est au fond de cela qu’il s’agit, n’oublions pas au passage de respecter aussi la personne des salariés et des bénévoles, à tous les niveaux, qui sont en face des ces usagers. C’est aussi un message d’humanité que nous envoyons, et on ne peut couper en deux les recommandations : si les salariés et les bénévoles ne sont pas respectés eux aussi, le respect des usagers ne sera qu’une recommandation de façade, un slogan, une attitude artificielle et hypocrite sans efficacité sur le fond.
Favoriser et entretenir les espaces de débats
Si l’autonomie recherchée de tous les citoyens consiste bien à s’approprier les lois pour les faire siennes, des points ont besoin d’être débattus et clarifiés. C’est pourquoi nous avons insisté sur la démocratie participative, non par opposition à la démocratie représentative, mais au contraire en complément. Car si nos représentants élaborent et votent nos lois, ce sont nous, les citoyens, qui les faisons nôtres à travers leur compréhension et leur interprétation. Cela veut dire qu’à tous les échelons de l’action sociale nous avons besoin d’espaces (en temps et lieu) qui permettent le débat et l’interpellation.
Le citoyen sujet ne nous paraît pas être en effet un sujet passif et soumis, mais un sujet pensant et proposant.
Aménager de manière agréable les lieux d’accueil et les lieux de vie
Les postures que nous avons souhaitées seront facilitées par les lieux dans lesquels les usagers seront reçus ainsi que par le mobilier dont ils sont pourvus : ni luxueux, ce qui pourrait créer une certaine gêne qui rendrait plus difficile la relation, ni délabrés, ce qui serait perçu comme un manque de considération envers ceux et celles qui y sont reçus.
Celles qui concernent les formations adaptées des intervenants sociaux destinés à favoriser une vision positive de l’usager, de sa demande, et de son attente
Développer les compétences collectives
Il y a des compétences qu’aucun ne peut détenir ni inventer, ni construire seul. Elles se construisent par la mutualisation des pratiques et des connaissances. Il y a donc lieu de faire converger des professionnels différents vers un même objectif, en tissant ensemble leurs compétences, et de construire ainsi une professionnalité de l’institution susceptible de fournir la meilleure prestation possible.
Nous pensons également que l’institution fait preuve de cette compétence si elle intègre aussi le savoir des usagers.
Croiser les regards, croiser les savoirs, donc croiser les pratiques et croiser les pouvoirs.
C’est bien le sens de l’alliance que nous avons souhaitée.
Former
C’est-à-dire :
- réhabiliter les analyses des pratiques et les synthèses qui s’en dégagent ;
- favoriser la transversalité à tous les degrés de la décision, de l’action, de l’évaluation ;
- réhabiliter l’évaluation en ne la confondant pas avec le contrôle ;
- favoriser la créativité, pour permettre l’initiative et l’innovation, et de cette manière sensibiliser à la gestion du risque partagé ;
- donner les connaissances juridiques permettant de reconnaître les droits et les risques.
La dernière recommandation s’adresse à la personne de chacun d’entre nous
Être en refondation permanente
Les expériences auxquelles nous nous sommes confrontés pendant ces deux années, nous ont permis de penser que tout cela était possible à condition de nous mettre d’accord avec l’esprit des lois plutôt que de nous soumettre à leurs obligations, sans avoir pris le temps de l’analyse.
Ainsi se termine notre rapport. Je l’ai résumé ici à grands traits, espérant vous inciter à vous l’approprier dès que les éditions de l’ensp le mettront en circulation.
Notre but n’était ni de construire des modes d’emploi, ni de bâtir un nouveau catéchisme social. Il était de réfléchir sur ce qui permet l’émergence de pratiques nouvelles. Nous faisons suffisamment confiance à nos partenaires, à quelque niveau qu’ils se situent, pour savoir qu’ils en feront leur profit. Notre travail aura été et restera une étape dans ce lent cheminement d’une action sociale, malheureusement chaque jour plus utile, puisque l’organisation sociale n’a pas encore trouvé les moyens de ne jamais laisser quiconque sur le bord de la route."
L'usager au centre du travail social Représentation et participation des usagers Jacques Ladsous Dans Empan 2006/4 (no 64)o2006/4 (no 64), pages 36 à 45
"Une des fonctions de l'accueil c'est l'apaisement pour que les fonctions cognitives soient mobilisées." Rémi Gagnayre