« L’analyse des conditions d’accueil et d’encadrement témoigne d’un resserrement des contraintes temporelles et d’une instabilité des équipes.       
La venue d’un nouveau n’est pas toujours anticipée, ni par lui, ni par l’équipe qui le découvre en début d’intervention...
De même, les contraintes du service peuvent raccourcir le temps de doublure et donc amener un nouveau à prendre rapidement seul en charge une partie des tâches.
Un nouveau peut se retrouver avec un personnel lui-même peu expérimenté ou passer d’un collègue à un autre. Un membre de l’équipe peut avoir plusieurs nouveaux à accueillir en même temps.

Enfin, certains nouveaux peuvent bien connaître le type d’accompagnement des résidents, de soins, ou le matériel, dès leur arrivée, grâce à leur expérience passée, et à l’opposé, des « anciens » peuvent se retrouver en situation de « novices » quand leur service se réorganise, ou quand leurs différentes affectations les amènent à être peu présents dans le service en question.   
La transmission entre « anciens » et « nouveaux » se retrouve à la croisée de plusieurs « mondes », le travail, l’emploi et la formation.         
Elle cristallise donc les enjeux des organisations, des métiers, et des acteurs, dans un contexte d’évolutions permanentes.
Elle permet en effet de tisser le métier et d’en débattre entre les personnels aux anciennetés diverses, aux parcours différents, mais elle peut aussi être un lieu de tension entre les exigences de l’organisation et celles portées par les professionnels. »¹      
Importance de rappeler qu’il n’y a pas de mauvaises questions :  
Toute question est entendable.     
Soit elle a une réponse. Soit elle appelle réflexion. Soit il faut changer de manière de faire.

Il faut être disponible.

Il peut falloir du temps aux nouveaux collègues pour s'adapter à leur nouveau poste et à leur nouvel environnement de travail. Soyons patient et encourageant, sans être complaisant.

^{1/ La transmission professionnelle en situation de travail : Une approche ergonomique. Jeanne Thébault p. 67-87.}
doi.org/formationemploi