Par principe :
- la sanction s’attache à l’acte
- la punition s’en prend à la personne
La personne, comme SUJET, doit bénéficier d’une bienveillance inconditionnelle, car la légitimité se gagne dans le respect, la fermeté (mais ne pas être fermé) et la prise de conscience de l’acte commis.
- « La sanction est admise car comprise : je dois donner plus à penser qu’à voir. 
Réfléchir.

- Si elle est privative d’un avantage, d’une joie, d’un droit partagé : s’il y a inévitablement une source de frustration, il ne doit pas y avoir d’humiliation...
Ainsi la sanction ne comporte aucune notion d’arbitraire ou de subjectivité : elle doit être juste et proportionnée.
- Enfin il doit y avoir réparation : un geste à l’intention de la victime.
- Compenser le tort commis par un acte positif : pour réintégrer le lien social.
Tout ceci doit permettre, au mis en cause, de se confronter à la réalité, en lui faisant découvrir le lien existant entre son acte et ses conséquences. »
veille-eip.org/fr/le-sens-de-la-sanction-dans-laction-educative