Intervention sociale d’intérêt collectif (Isic)
"L'intervention sociale d’intérêt collectif (Isic) désigne les pratiques de travail social qui ont pour but de dynamiser un territoire et/ou un groupe social présentant des difficultés d’intégration dans la société. Il s’agit d’une notion typiquement française élaborée par le Conseil supérieur du travail social dans les années quatre-vingt. L’ISIC concerne trois grands modes d’intervention : le travail social communautaire, le travail social avec les groupes et le développement social local...
La dernière réforme des formations sociales, qui a débuté en 2004 par le diplôme d’État d’assistant de service social (DEASS), fait la part belle à l’intervention collective, aussi bien dans le cadre des enseignements théoriques que dans celui des stages. Pourtant, ce type d’intervention peine à s’affirmer et à s’imposer dans le champ professionnel. Nombre de causes à cela sont invoquées. La principale est qu’il existe en France une certaine prédominance de l’Intervention sociale d’aide à la personne (Isap). De ce fait, les travailleurs sociaux déclarent souvent qu’ils ne sont pas suffisamment, voire pas du tout, formés à l’Isic et qu’ils ne savent pas trop ce que cette notion recouvre précisément. En outre, l’intervention collective semble a priori contredire les grandes orientations actuelles des politiques publiques qui tendent plutôt à mettre l’accent sur l’accompagnement individuel des usagers des services sociaux dans une logique de responsabilisation.
Sur la base de ce constat, nous proposons ici d’exposer une autre raison qui selon nous contribue à expliquer pourquoi l’Isic rencontre autant de difficultés et de résistances sur le terrain. Nous partons de l’hypothèse que l’Isic relève au moins autant du management que de l’action collective en travail social. Sa mise en œuvre confronte bien plus qu’on ne le croit les travailleurs sociaux à des situations d’encadrement assez comparables à celles que rencontre tout manager dans son quotidien de travail. Les pratiques de l’Isic tranchent avec l’idéal de maîtrise que promettent les méthodologies, autrement dit l’idée selon laquelle il suffit de bien les appliquer pour modifier les rapports sociaux. Or, la participation et l’adhésion à une action collective ne relèvent pas uniquement du bon usage d’une méthode : elles relèvent aussi des savoirs d’action que les professionnels se construisent en fonction des situations. Après avoir mis en perspective la question de l’action collective en travail social, héritée en France des mouvements sociaux du XIXe siècle, nous verrons que la dimension managériale de l’Isic s’inscrit aujourd’hui dans le contexte de transformation de l’intervention sociale sous l’effet de la nouvelle gestion publique. Nous conclurons sur la prise en compte de cette dimension managériale dans la formation initiale et continue des travailleurs sociaux.
L’action collective à l’origine de l’action sociale
La notion d’action collective se définit comme « l’ensemble des pratiques coordonnées d’un groupe pour la défense de ses valeurs et de ses intérêts ». Elle recouvre essentiellement les pratiques des syndicats et des associations. L’action collective connaît un essor considérable au XIXe siècle en réaction à l’abolition des corporations au lendemain de la Révolution. En effet, en mettant fin au monopole des communautés d’arts et métiers, la célèbre loi Le Chapelier de 1791 démantèle également tout un maillage de solidarités professionnelles qui s’était érigé, diversifié et renforcé au fil des siècles, au point de former une sorte de « constitution politique » sous l’Ancien Régime. La disparition des corporations affaiblit considérablement les protections collectives et paupérise une classe ouvrière dorénavant soumise aux lois du marché. Par conséquent, les tensions et les luttes entre capital et travail augmentent et conduisent à poser une « question sociale » autour des effets négatifs du libéralisme économique.
C’est dans ce contexte que se développent des mouvements sociaux plus ou moins fermement réprimés par les autorités publiques. Ceux-ci constituent un ensemble hétérogène où certaines actions collectives se réclament de la tradition corporatiste tandis que d’autres se tournent vers les idées progressistes des utopies socialistes et des sciences sociales naissantes. Cependant, toutes ces pratiques ont en commun de critiquer le capitalisme et de privilégier l’association comme mode de regroupement et d’action. En pratique, les actions collectives prennent des formes multiples allant des « sociétés de secours mutuel » aux coopératives de production et de consommation, en passant par les « sociétés de résistance » qui soutiennent financièrement les grèves. Elles préfigurent en grande partie ce que l’on nommera plus tard l’économie sociale . D’abord sous le Second Empire, puis surtout sous la Troisième République, les actions collectives obtiennent progressivement la reconnaissance des pouvoirs publics qui s’emparent désormais de la question sociale. Les lois successives sur les syndicats (1884), les mutuelles (1898) et les associations (1901) participent ainsi d’une institutionnalisation du social et, pour reprendre l’expression de Jacques Donzelot, d’un « déclin des passions politiques ».
Les initiatives d’action sociale qui apparaissent en France au tournant du XXe siècle constituent une forme d’action collective qui s’inscrit dans la continuité de ce qui précède. Mais elles se différencient sensiblement du fait qu’elles trouvent leur raison d’agir dans la doctrine sociale de l’Église qui s’empare à son tour de la question sociale. Le pape Léon XIII déclare en effet, en 1891 dans l’encyclique Rerum Novarum, que les chrétiens doivent se mobiliser contre les injustices sociales. Mais cette mobilisation pour le social a aussi un autre enjeu : celui de détourner les familles ouvrières des idées socialistes pour les « éduquer » dans le respect des valeurs chrétiennes. L’action sociale se distingue de la charité traditionnelle et de ses mécanismes séculaires. Elle est l’œuvre de femmes « pionnières », généralement issues de la bourgeoisie, et se caractérise par la création d’organisations syndicales et de « maisons sociales » qui deviendront par la suite les centres sociaux. Les maisons sociales sont des lieux de rencontre et d’échange pour les femmes. On y discute de sujets moraux (l’éducation des enfants, l’hygiène, l’alimentation, la religion, etc.) et on y apporte de l’aide et des conseils. Le passage de la charité à l’action sociale représente une première étape de professionnalisation du travail social.
C’est à cette époque que sont créés les premiers centres de formation d’action sociale, parmi lesquels l’École normale sociale en 1911. L’action sociale des premières décennies du XXe siècle se définit donc par son esprit militant et son projet de transformation sociale. Elle vise à former une « élite » et à enrôler les femmes dans un mouvement collectif émancipateur par certains aspects, mais qui demeure toutefois fortement ancré aux valeurs traditionnelles de la famille chrétienne.
De l’institutionnalisation de l’action sociale à l’intervention sociale d’intérêt collectif
Les périodes de l’entre-deux-guerres et des Trente Glorieuses voient l’action sociale s’institutionnaliser peu à peu. Cela débute par la création du premier brevet d’État d’assistante sociale au début des années 1930. Mais c’est surtout dans les décennies d’après-guerre que l’institutionnalisation se produit du fait de l’intégration de l’action sociale aux politiques publiques et à la Sécurité sociale. On se souvient des Trente Glorieuses comme d’une époque de progrès social. La généralisation du système productif fordien aboutit en effet à un cercle vertueux de croissance et de plein emploi, dans lequel l’État-providence joue à la fois un rôle de régulateur de l’activité économique selon les principes de Keynes et de « promoteur du social ». En matière de travail social, les Trente Glorieuses correspondent à une période de diffusion des méthodologies venues d’outre-Atlantique : le case work en tête, mais aussi les méthodologies d’action collective que sont le travail social de groupe et le travail social communautaire. Dans ce contexte, le processus de professionnalisation du travail social s’accélère. Le travail social forme désormais un groupe professionnel reconnu par des formations et des diplômes. De ce fait, il tend à se déconfessionnaliser dans ses fondements et à devenir un métier comme un autre. Sous l’influence de l’État et des politiques sociales, mais aussi du case work, le travail social se tourne massivement vers l’aide individuelle et l’accès aux droits, dans une logique de promotion sociale, en renvoyant à la marge l’action collective. La fin des Trente Glorieuses, dans la foulée de Mai 68, est marquée par une vive critique du travail social, perçu alors comme un dispositif de contrôle étatique et de normalisation des populations dominées, aux antipodes d’un projet militant et de changement social.
Les années 1980 marquent une sorte de « retour du collectif » dans le champ de l’action sociale et cela dans un contexte de profondes mutations par rapport à la période précédente. La montée du chômage due à la crise économique et à la mondialisation fait ressurgir la question sociale autour de problèmes liés à l’insertion professionnelle, à la précarisation de l’emploi et à l’exclusion des individus et des territoires. Une crise de l’État-providence est alors diagnostiquée tandis que sont remises en cause les politiques keynésiennes au profit d’une approche beaucoup plus libérale de l’économie. Ce changement idéologique ouvre la voie à une modernisation de l’État social selon les principes de la « nouvelle gestion publique ». Celle-ci, d’inspiration anglo-saxonne, vise en effet à appliquer dans les institutions publiques les méthodes de management de l’entreprise privée et les règles du marché. Aussi l’action publique et politique s’oriente-t-elle vers une logique de performance et de résultat.
Le retour du collectif se fait jour dans le cadre des « nouvelles » politiques sociales, et notamment des politiques de la ville, avec lesquelles apparaît la notion de « développement social local ». L’idée consiste à intervenir, à partir d’un diagnostic, sur un territoire en difficulté en prenant en considération les ressources des populations et des groupes sociaux. Les objectifs sont transversaux et tournent généralement autour de l’insertion et de l’emploi, de l’amélioration du cadre de vie, de la participation des habitants ou encore de la sécurité. Il s’agit ainsi de contribuer au développement économique et social d’un territoire tout en contenant les tensions liées au chômage et à l’exclusion. Le développement social local donne lieu à de nouveaux modes d’intervention fondés sur les notions de « projet » et de « concertation ». Les politiques de la ville ont donc eu pour effet, ces dernières décennies, de remettre au goût du jour l’action collective en travail social rebaptisée « Isic ». Elles ont entraîné un élargissement du champ de l’action sociale avec l’apparition de nouveaux métiers en lien avec l’« ingénierie sociale » comme ceux de « chef de projet », d’« agent de développement local » ou de « médiateur social ». Mais ce retour du collectif témoigne aussi de la nouvelle approche gestionnaire et managériale du social (la « gestion de dispositifs »).
La dimension managériale de l’intervention sociale d’intérêt collectif
Le travail social est en soi une activité qui consiste à « cadrer » des usagers (de même que l’enseignant cadre ses élèves, l’infirmier ses malades, le policier les citoyens, etc.). Par conséquent, l’activité d’encadrement ne se limite pas seulement aux cadres et dirigeants des entreprises : c’est en fait une activité sociale beaucoup plus vaste. La dimension d’encadrement intrinsèque au travail social est particulièrement marquée dans l’Isic étant donné qu’elle revêt également un caractère proprement managérial. Le « management » peut se définir dans un premier temps comme l’ensemble des techniques de gestion d’une organisation, généralement d’une entreprise. Mais il s’agit aussi d’un dispositif idéologique et méthodologique permettant d’apprendre à diriger et à encadrer, avec ses formations, ses méthodes, ses « écoles », ses « courants », ses « modes ». Ainsi, le management diffuse dans la société l’idée qu’encadrer est une activité professionnelle qui s’apprend, comme c’est le cas pour n’importe quel autre métier. En somme, « le management est une tentative pour professionnaliser l’activité d’encadrement ».
Si l’on revient brièvement sur les pionnières du travail social qui menaient des actions collectives dans les premières décennies du XXe siècle, celles-ci étaient bel et bien déjà dans une position et une posture d’encadrement. Cependant, leur légitimité n’était pas encore fondée sur la connaissance d’un métier et de ses techniques et savoir-faire. À l’époque, les femmes engagées dans l’action sociale agissaient sur la base d’une vocation et de valeurs morales « commandées » par l’Église et relayées par l’institution familiale. De par leur socialisation dans les classes supérieures de la société, elles étaient en quelque sorte prédisposées et préparées à encadrer (à l’instar les hommes futurs ingénieurs et dirigeants d’entreprise formés à l’encadrement eux aussi par leur famille et par l’Église, mais aussi par l’armée ou encore par le scoutisme). Tout cela change irréversiblement dès lors que le travail social s’institutionnalise et se professionnalise. C’est sur la base d’un savoir professionnel et de méthodes apprises en formation que les travailleurs sociaux forgent leur légitimité et justifient leurs actions.
Concernant l’Isic, la dimension managériale est particulièrement marquée dans la mesure où le travailleur social est directement confronté à l’encadrement d’un groupe ou d’un collectif d’acteurs. Un rapide détour par les référentiels professionnels issus de la réforme des formations sociales des années 2000 met en évidence le management contenu dans l’Isic. Le référentiel des assistants de service social décrit les compétences à maîtriser en matière d’intervention collective autour de trois axes : « concevoir et mener des actions avec les groupes » ; « impulser et accompagner des actions collectives » ; « contribuer au développement de projets territoriaux ». Il est ainsi attendu des professionnels qu’ils possèdent des compétences managériales liées à la gestion de projet, à l’animation de groupe ou encore à l’évaluation des actions menées. Bref, des compétences comparables à celles que l’on attend par ailleurs des cadres intermédiaires et des chefs de service dans le référentiel professionnel des encadrants et responsables d’unité d’intervention sociale. Il en va de même du référentiel des conseillers en économie sociale et familiale où il est mentionné qu’ils doivent, dans le cadre d’une Isic, maîtriser par exemple les « techniques de gestion des conflits » ou savoir identifier et valoriser « les potentialités des personnes ».
Les référentiels de compétences sont censés être des « photographies » fidèles des savoirs en action. Ils doivent ainsi permettre de saisir en situation comment les individus s’y prennent pour « agir et/ou … ? résoudre des problèmes professionnels de manière satisfaisante dans un contexte particulier ». Pourtant, à y regarder de plus près, les compétences des référentiels semblent plutôt représenter le salarié idéal selon les critères de l’employeur (c’est-à-dire un salarié capable de « tout faire »). En effet, les descriptions minutieuses et qui se veulent exhaustives des référentiels ne disent finalement pas grand-chose sur la réalité du travail d’encadrement contenu dans l’Isic. Elles ne disent pas non plus grand-chose sur les savoir-être qu’il convient de mobiliser (et sur ce qu’il faut parfois « payer de sa personne ») lorsque l’on encadre une activité et des individus. En effet, l’encadrement se situe au cœur des luttes qui émaillent tout collectif (une entreprise, une association, mais aussi un quartier, un groupe d’habitants, etc.). L’encadrement est pris « entre la pression d’en haut et celle d’en bas », en d’autres termes entre les directives qu’il faut mettre en œuvre, les projets qu’il faut mener, et les équipes qu’il faut faire travailler en conséquence, en les « animant » pour les « mettre en mouvement ». Aussi l’encadrement se positionne-t-il au milieu des « batailles d’orientation. », car les personnes encadrées ont forcément leur mot à dire et leur point de vue à défendre au regard de ce qu’on leur demande de faire. Par conséquent, l’Isic confronte les travailleurs sociaux à de véritables situations d’encadrement. Conduire une Isic nécessite de gérer un groupe, de se construire une légitimité d’encadrant, de tenir une position, d’imposer son autorité, de trouver des terrains d’entente entre les différents acteurs et partenaires impliqués, de maintenir un cap par rapport à un projet et à des objectifs, de laisser de l’autonomie tout en contrôlant ce qui est fait, de rendre des comptes à ses supérieurs, etc. Ces situations concrètes d’encadrement caractéristiques de l’Isic sont certes retranscrites pour la plupart dans les référentiels, mais de manière schématique et au moyen d’euphémismes qui donnent l’impression que les compétences correspondantes s’acquièrent aisément par la formation, en éludant la composante politique du management et ses effets en termes de pouvoir.
Former à l’intervention sociale d’intérêt collectif
Les formations sociales reposent sur des méthodologies spécifiques elles-mêmes inspirées des sciences humaines et sociales et de leurs applications. Elles reposent également sur une tradition de l’alternance entre théorie et pratique par l’intermédiaire des stages. En formation initiale surtout, ceux-ci constituent l’épreuve du terrain et l’occasion de se confronter à des situations sociales « en chair et en os ». Les stages permettent ainsi de mettre en œuvre, d’appliquer, ce qui est enseigné dans les cours en centre de formation. Mais on constate généralement qu’il existe un écart, un décalage, entre théorie et pratique, avec l’impression que l’école et le champ professionnel forment deux mondes distincts ; deux mondes qui par ailleurs n’hésitent pas à se critiquer mutuellement. Aussi est-il parfois difficile pour les étudiants d’apprécier l’apport des méthodologies lorsqu’ils sont en stage, surtout lorsqu’elles sont remises en question par les professionnels en personne. En fait, les méthodologies sont souvent présentées dans les enseignements comme des recettes qu’il suffit de bien apprendre puis de bien appliquer pour réussir. En cela, elles peuvent donner le sentiment de tout maîtriser ou que tout est maîtrisable. Or cela n’est plus si évident une fois plongé dans la réalité, celle des stages d’abord puis celle de la vie professionnelle ensuite.
Divers dispositifs pédagogiques permettent de réduire l’écart entre théorie et pratique comme les analyses de cas ou de pratiques. La réforme des formations sociales introduit dans ce sens la notion de « site qualifiant ». Celle-ci part de l’idée que l’organisation a une fonction « apprenante » et que les professionnels se construisent des « savoirs d’action » distincts des savoirs théoriques au fur et à mesure de leurs expériences. Par conséquent, les situations de travail peuvent devenir formatives et faire l’objet d’une transmission et d’un partage. Dans cette perspective, l’alternance prend une forme « intégrative », ce qui signifie que le centre de formation et le lieu de stage coopèrent de manière beaucoup plus étroite pour « co-construire » les dispositifs pédagogiques.
S’agissant de la formation à l’Isic, il nous semble important d’insister sur sa dimension managériale. En effet, cette dimension pourtant inhérente à l’Isic nous paraît en quelque sorte occultée ou du moins minimisée dans les référentiels et les enseignements. Nous proposons donc de travailler beaucoup plus en formation sur les « cas » concrets d’encadrement qui ressortent de la mise en œuvre des interventions collectives. Travailler non pas sur l’application stricte des méthodologies, mais sur les manières de faire en fonction des situations, des contraintes et des contextes. L’enjeu formatif est de faire émerger du vécu des savoirs d’action, c’est-à-dire des compétences « réelles » et non celles qui sont idéalisées dans les référentiels. Car ces compétences réelles constituent les « théorisations profanes » qui naissent de la pratique, de l’expérience, des réussites comme des échecs. Mettre en évidence les savoirs d’action de l’Isic peut ainsi contribuer à mieux identifier en quoi cette forme d’intervention représente bien une activité d’encadrement et comment « faire avec » et en connaissance de cause. Mettre en évidence les savoirs d’action de l’Isic peut aussi contribuer à « redécouvrir » son autre dimension, c’est-à-dire l’action collective. En somme, éviter que l’intervention collective ne s’enferme dans des dispositifs de « management des groupes sociaux et des territoires » et faire qu’elle demeure un champ d’innovations sociales et un vecteur de participation citoyenne."
Cairn.info L'intervention sociale d'intérêt collectif entre action collective et management Patrick Legros Dans Vie sociale 2012/2 (N° 2), pages 147 à 155